2023-05-16 | |
Selon la dernière évaluation de la situation d’HotellerieSuisse, les établissements d’hébergement ont connu une saison hivernale réussie. Ainsi, près de deux tiers des entreprises interrogées ont vu leur chiffre d’affaires augmenter par rapport à la saison précédente. Les prévisions pour l’été sont également optimistes. La majorité des établissements tablent actuellement sur un chiffre d’affaires égal ou supérieur à celui de l’année précédente, qui avait déjà atteint le niveau d’avant la crise. Outre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, la persistance de l’inflation reste un défi, raison pour laquelle de nombreux établissements augmentent leurs prix.
La saison hivernale 2022/23 a été la première à ne pas connaître de restrictions liées à la pandémie de coronavirus depuis l’apparition de celle-ci. Même si les marchés éloignés ne se sont pas encore totalement redressés, la saison a été positive pour la plupart des établissements. Le secteur connaît donc une tendance haussière qui devrait se poursuivre cet été.
Par rapport à l’année précédente, près de deux tiers des établissements ont vu leur chiffre d’affaires augmenter au cours de la saison hivernale 2022/23. Cette proportion est particulièrement élevée dans les villes (86 %). Durement touchées par la crise, celles-ci bénéficient à présent d’un important effet de rattrapage.
La plupart des établissements interrogés sont satisfaits de leur chiffre d’affaires réalisé durant la saison hivernale, et ce dans toutes les régions touristiques (alpines, urbaines, rurales). Si l’on compare ces résultats avec ceux de la dernière saison hivernale avant la crise (2018/19), plus de 70 % des établissements ont enregistré un chiffre d’affaires supérieur ou égal. Seuls 23 % affichent un chiffre d’affaires inférieur.
La plupart des établissements interrogés sont satisfaits de leur chiffre d’affaires réalisé durant la saison hivernale, et ce dans toutes les régions touristiques (alpines, urbaines, rurales). Si l’on compare ces résultats avec ceux de la dernière saison hivernale avant la crise (2018/19), plus de 70 % des établissements ont enregistré un chiffre d’affaires supérieur ou égal. Seuls 23 % affichent un chiffre d’affaires inférieur.
Pour la saison estivale 2023, un plus grand nombre d’établissements s’attend à réaliser un chiffre d’affaires supérieur que lors de l’évaluation de la situation effectuée l’année dernière à la même période. Au total, 38 % des établissements prévoient un chiffre d’affaires plus élevé et 48 % un chiffre d’affaires identique à celui de 2022. Durant l’été 2022, toutes les régions touristiques ont pratiquement atteint le niveau d’avant la crise.
Les trois quarts des établissements ont augmenté leurs prix pour la saison estivale par rapport à l’année précédente. Cette proportion est légèrement plus élevée dans les zones urbaines et rurales. Seule une très faible minorité a baissé ses prix par rapport à l’année précédente. La plupart des établissements (81 %) justifient leurs hausses de prix par l’inflation générale. L’augmentation des charges de personnel et des coûts de l’énergie est également souvent citée comme raison.
Avant et pendant la saison hivernale écoulée, les établissements interrogés ont mis en œuvre de nombreuses mesures d’économie d’énergie différentes. Celles faciles à mettre en pratique et peu coûteuses, telles que l’optimisation de l’utilisation de la lumière et du chauffage, ont été prioritaires. Grâce à la forte présence de ce thème dans les médias, les hôtes y ont été sensibilisés et ont généralement accepté les mesures sans commentaires ou de manière favorable.
La loi interdisant les clauses de parité, entrée en vigueur le 1er décembre 2022, porte ses fruits: la grande majorité des établissements d’hébergement (90 %) proposent aujourd’hui leur meilleur prix sur leur propre site Internet. La longue lutte pour l’interdiction des clauses de parité a donc valu la peine. Toutefois, la plupart des établissements estiment que, malgré la nouvelle loi, le pouvoir de marché des OTA n’a pas été brisé. Cela est dû au fait que les OTA utilisent désormais d’autres moyens de pression, par exemple les baisses dans le classement (cf. étude de distribution 2023).
Actuellement, les établissements interrogés considèrent clairement le manque de personnel et de main-d’œuvre qualifiée comme le principal défi. Viennent ensuite les prix de l’énergie et l’inflation. Pour de nombreux établissements, la préoccupation principale n’est plus la demande, mais la question de savoir s’ils disposent de suffisamment de personnel pour répondre à la demande. En outre, l’inflation exerce une pression sur les marges et oblige les établissements à augmenter leurs prix.