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Réflexions | Inspiration

Vivre, être en vie - Comment comprendre la vie ?

2025-01-29        
   

La vie se définit comme « le fait de vivre, d’exister, d’être vivant » ou « le temps pendant lequel un être est au monde ; manière dont il occupe son temps »(1). Le mot vient du verbe latin vivere, « vivre, être en vie », dont la racine indo-européenne a également donné l’allemand l’anglais quick (vif), quicken (ranimer) ou l’allemand erquicken (ranimer). La même racine a donné deux mots grecs, bios (vie), que l’on retrouve, par exemple, dans le mot biologie (l’étude de la vie) et zên (vivre) ou zoè (vie), à l’origine du zoo français, abréviation de « jardin zoologique » lieu où l’on peut étudier les animaux(2).

Cependant, au-delà de sa définition, comment comprendre la vie ? Elle ne peut se réduire à « [l’]activité propre à tout organisme doté d’un métabolisme, caractérisée par des échanges de matière, d’énergie et d’information avec le milieu extérieur lui permettant notamment de rester vivant, de se développer et de se reproduire »(3) . Aristote relevait une intelligence dans l’organisation des êtres vivants qui l’émouvait, quelque chose « de la puissance de la nature et sa beauté » et que « Dans les œuvres de la nature, il n’y a jamais de hasard, mais c’est au plus haut degré la finalité qui y règne » (4).

En 1865, le médecin français Claude Bernard définit la vie par ces mots : « La vie, c’est la création » (5). Au-delà de cette dimension créatrice, Henri Bergson, au début du XXe siècle, s’est étonné, lui, de cette puissance vitale qui semble dépasser l’individu : « À un certain moment, en certains points de l’espace, un courant bien visible a pris naissance : ce courant de vie, traversant les corps qu’il a organisés tour à tour, passant de génération en génération, s’est divisé entre les espèces et éparpillé entre les individus sans rien perdre de sa force, s’intensifiant plutôt à mesure qu’il avançait. […] Envisagée de ce point de vue, la vie apparaît comme un courant qui va d’un germe à un germe par l’intermédiaire d’un organisme développé » (6).

Au XXe siècle, le philosophe américain L. Ron Hubbard propose de la compartimenter pour l’étudier : « C’est ainsi qu’à partir de la dynamique de survie se développèrent les quatre dynamiques. Par dynamique de survie, on entendait l’injonction fondamentale SURVIS ! qui motive toute activité. Par dynamique, on entendait chacune des quatre subdivisions de la dynamique de survie complète. Les quatre dynamiques n’étaient pas des forces nouvelles, mais des subdivisions de la force de base.

La DYNAMIQUE UN est l’impulsion de l’individu vers la survie maximum pour soi. Elle comprend ses symbiotes (7) immédiats, l’accroissement de la culture pour lui-même ainsi que l’immortalité du nom.

La DYNAMIQUE DEUX est l’impulsion de l’individu vers la survie maximum par l’intermédiaire de l’acte sexuel, de la procréation et de l’éducation des enfants. Elle comprend les symbiotes des enfants, l’accroissement de la culture pour eux et le fait d’assurer leur avenir.

La DYNAMIQUE TROIS est l’impulsion de l’individu vers la survie maximum pour le groupe. Elle comprend les symbiotes du groupe ainsi que l’accroissement de sa culture.

La DYNAMIQUE QUATRE comprend l’impulsion de l’individu vers la survie maximum pour l’humanité tout entière. Elle comprend les symbiotes de l’humanité et l’accroissement de sa culture.

Dans les symbiotes, nous incluons la vie, l’atome, l’univers et l’énergie. […]

On peut considérer que ce spectre contient tous les objectifs de l’Homme ainsi que l’explication de toutes les formes du comportement humain » (8).

(1) Source : Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition, disponible en ligne. (2) Source : F. Martin, Les Mots latins, Hachette éducation, 1976 ; F. Martin, Les Mots grecs, Hachette Classiques, 1937/1990. (3) Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition, disponible en ligne. (4) Aristote, Parties des animaux, livre I. (5) Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, deuxième partie, « De l’expérimentation chez les êtres vivants », chapitre 2. (6) Henri Bergson, L’Évolution créatrice, chapitre premier, « L’évolution de la vie. Mécanisme et finalité. » (7) « La définition de symbiote en Dianétique s’étend au-delà de celle qu’en donne le dictionnaire ; à savoir : « toutes les formes vivantes ou les formes d’énergie qui dépendent l’une de l’autre pour survivre ». L’atome dépend de l’univers et l’univers de l’atome. » (Note des éditeurs, figurant dans le livre La Dianétique). (8) L. Ron Hubbard, La Dianétique, la puissance de la pensée sur le corps, pp. 42-43.