Un résultat réjouissant - pour la branche

2025-02-10

Le non clair à l’initiative pour la responsabilité environnementale montre que la population suisse privilégie une protection de l’environnement sans directives rigides. HotellerieSuisse est soulagée que les établissements d’hébergement ne soient pas soumis à des charges supplémentaires. L’association reconnaît la nécessité d’agir avec détermination contre le changement climatique et la pollution environnementale. Les mesures doivent toutefois être compatibles avec l’activité économique du secteur touristique.

HotellerieSuisse salue le rejet sans équivoque de l’initiative populaire «Pour une économie responsable respectant les limites planétaires», le «non» ayant récolté 69.8% des voix lors de la votation populaire. Ce résultat représente une réussite importante pour la branche suisse de l’hébergement et l’économie dans son ensemble.

Compétitivité de la branche assurée

«Le rejet de cette initiative est un résultat réjouissant pour la branche et la compétitivité de l’économie suisse», déclare Martin von Moos, président d’HotellerieSuisse. «Nous nous engageons en faveur de solutions durables, dont la viabilité est à la fois écologique et économique. Ce résultat montre que le processus de transformation vers une durabilité accrue ne saurait être réalisé avec des directives rigides et coûteuses.»

Charges massives évitées pour la branche

L’initiative aurait entraîné des coûts supplémentaires considérables en raison des réglementations strictes et d’un délai de mise en œuvre serré, ce qui aurait fortement pesé sur les petites et moyennes entreprises de la branche de l’hébergement. Elle aurait en outre pu menacer la compétitivité de la branche suisse de l’hébergement ainsi que l’attractivité de la Suisse en tant que destination de voyage.

HotellerieSuisse est convaincue que le développement durable doit être favorisé par des mesures flexibles et axées sur la pratique, judicieuses tant sur le plan écologique qu’économique. L’association soutient les mesures déjà engagées par le Conseil fédéral et le Parlement, comme celles prises dans les domaines de l’économie circulaire et de la politique climatique. Ces approches contribuent à réduire les nuisances environnementales sans mettre en péril la compétitivité de l’économie suisse.