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Ponant - le Commandant Charcot achève un semi-tour du continent austral
Un voyage d’exploration unique en son genre
Le 14 février 2023, PONANT a achevé après 28 jours une demi-circumnavigation du continent austral avec Le Commandant Charcot, navire de haute exploration polaire. L’une des expéditions les plus uniques au monde.
6500. C’est le nombre de milles nautiques parcourus par cette exploration. Un voyage unique, hors-norme même. Après 28 jours, dont 22 sous le cercle polaire antarctique, Le Commandant Charcot, navire de haute exploration polaire hybride électrique et propulsé au gaz naturel liquéfié, est arrivé à Lyttelton, en Nouvelle-Zélande, le 14 février dernier.
Une toute première semi-circumnavigation réussie pour PONANT. Un record. Puisqu’il s’agit d’un des plus longs voyages d’expédition, en distance comme en durée, jamais opéré. Et quelle exploration. Pendant un mois, les passagers à bord ont pris toute la mesure du Continent Blanc. Le monde des glaces impose son rythme, se mettre au diapason de cette nature sauvage avec humilité offre la promesse de découvertes inédites. Comme lorsque Le Commandant Charcot parvient à gagner Pine Island Bay, à l’extrémité sud-est de la mer d’Amundsen, là où aucun navire de croisière ne s’était jamais aventuré. Moment hors du temps, qui se prolonge quand le navire aborde le plus gros iceberg au monde, le B22.
« C’est l’un des plus beaux voyages en mer que je n’ai jamais faits », assure le Commandant Stanislas Devorsine à la barre du navire. Expert des pôles à la renommée internationale, Stanislas Devorsine a notamment longtemps travaillé avec Jean-Louis Etienne. « Nous sommes allés dans des régions que nous avons réellement découvertes, et où, à l’exception de quelques scientifiques il y a une vingtaine d’années, personne n’est jamais allé. C’est assez magique comme moment, cela donne un vrai parfum d’expédition au voyage ». Autres rencontres de taille : celles avec les orques, baleines, manchots empereurs et manchots d’Adélie ou encore avec un phoque de Ross, qu’il est rare de pouvoir observer. « Tous les jours, nous avions l’impression d’être au maximum de ce que l’Antarctique avait à offrir et pourtant, le lendemain, c’était un nouvel émerveillement », s’enthousiasme le Commandant. Le rythme de cette expédition polaire s’est révélé très agréable, permettant également aux passagers de profiter pleinement du navire, taillé pour ce genre de voyages. La seconde semi-circumnavigation vient tout juste de débuter. Le Commandant Charcot se lance cette fois à la découverte de la Terre d’Adélie, vaste étendue de 400 000 kilomètres carrés découverte par Jules Dumont-d’Urville en 1840.
L’expertise polaire de PONANT
Pionnière dans les expéditions polaires, PONANT est aujourd’hui la seule compagnie au monde à offrir de telles conditions de voyage. Une odyssée polaire unique rendue possible par l’expérience PONANT, expert des pôles depuis plus de 20 ans, les compétences des 201 membres d’équipage et du Commandant Stanislas Devorsine, ainsi que par les capacités exceptionnelles du navire. «Nous avons navigué avec Le Commandant Charcot dans des zones très peu explorées, où rares sont les navires à s’y être aventurés et même pour certaines, découvertes seulement dans les années 60. Le Commandant Charcot est taillé pour ce genre de voyage. Il est extrêmement endurant, et a une capacité époustouflante à évoluer dans ces latitudes en maintenant un niveau de confort tout aussi incroyable», commente Stanislas Devorsine. Et pour cause : techniquement parlant, Le Commandant Charcot est le seul navire de haute exploration polaire au monde. Sa coque polaire PC2 lui permet de longer la côte dans le pack ice, la glace dérivante. Conçu pour minimiser son impact environnemental, il est le premier navire d’exploration polaire hybride électrique, propulsé au gaz naturel liquéfié. Quand il engage ses batteries électriques, zéro émission carbone, le silence est absolu.
Le Commandant Charcot : un navire d’opportunité scientifique
Ce n’est pas la première fois que PONANT met une partie de ses navires à disposition de la science. Mais avec Le Commandant Charcot, la compagnie a poussé son engagement plus loin encore : en songeant au volet scientifique dès la conception du navire. À bord, tout a été prévu : laboratoires, outils, cabines pour les scientifiques. Lors de cette expédition, le navire a ainsi pu accueillir deux équipes de chercheurs. «L’équipe de Takuvik de l’Université de Laval (Québec) avait pour objectif de poursuivre son étude sur la présence de nanoparticules (dont les nano plastiques) dans les régions polaires. Celle de l’Oregon State University venait étudier le mécanisme de pompe à carbone de l’océan Austral», détaille Daphné Buiron, glaciologue, spécialiste des régions polaires et Officier Science PONANT. Le navire est équipé de pompes puissantes adaptées aux prélèvements en continu d’eau de mer. Grâce à elles, les scientifiques ont pu effectuer des échantillonnages plusieurs fois par jour et obtenir des données dans des zones très peu documentées jusqu’alors. Chaque débarquement sur la banquise a été mis à profit pour effectuer d’autres prélèvements complémentaires (carottes de glace, neige, sédiments, eau de fonte, …).
Zoom sur la semi-circumnavigation de l’Antarctique 2024, à bord du Commandant Charcot :
Entre deux continents, terres inexplorées de l’Antarctique - Le Commandant Charcot embarque pour une expédition aux confins du monde connu lors d’une demi-circumnavigation ralliant l’extrême sud du continent américain à la Nouvelle-Zélande. L’exploration antarctique traverse les légendaires mers australes de Bellingshausen et d’Amundsen jusqu’à tenter d’atteindre les îles Charcot et Pierre-Ier, enveloppées de leurs manteaux de glace. Des rivages réputés infranchissables.
De Dumont-d’Urville à Mawson, à l’aube des grandes expéditions - Dans le sillage des premiers grands explorateurs, Le Commandant Charcot entraîne ses passagers dans une exploration des mers australes. Parmi elles, la mer de Ross, le plus grand sanctuaire marin du monde, royaume d’une faune prodigieuse : pétrels antarctiques, baleines, orques, phoques, manchots peuplent les lieux. À mesure que le navire s’éloigne de Lyttelton, l’appel du Continent Blanc s’intensifie. Les noms mythiques résonnent. Terre d’Adélie, Terre Victoria jusqu’à la Terre de Marie Byrd, seul territoire jamais revendiqué par aucun état. Une immersion à nul autre pareil dans une nature sauvage.
