2023-11-25 | |
Cette collection de grenouilles est exceptionnelle. Elle fait partie de ces quelques rares ensembles dispersés en Europe qui se distinguent par le nombre de spécimens, la minutie de leur fabrication et l'état de leur conservation. On raconte qu'elle a été réalisée par le Staviacois François Perrier au milieu du XIX° siècle. En Europe, l'art de la miniature et de la taxidermie connaît alors son âge d'or. La caricature et la représentation du genre humain à travers le monde animal sont très répandues. En cette période de grandes transformations, ces deux moyens d'expressions manifestent une vision critique de l'évolution de la société et du genre humain. Perrier raconte les occupations d'une nouvelle classe sociale: cette petite bourgeoisie vivant dans un cadre urbain. Avec humour, il réduit l'Homme à une grenouille, symbole occidental de l'oisiveté, de l'avarice et de la gourmandise.
110 bâtiments historiques originaires de toutes les régions de Suisse, 200 animaux de ferme et des artisanats anciens: le Ballenberg vous invite à découvrir les nombreuses facettes de la Suisse. Les bâtiments du Musée suisse en plein air sont tous nichés dans un paysage agricole de 66 hectares et cultivé avec soin. Sur le site du Ballenberg, la terre est exploitée de manière traditionnelle, à l’aide des outils et du matériel d’autrefois. Les semences sont encore répandues dans les champs à l’aide des chevaux et une charrue tirée par des bœufs trace les sillons dans les champs. Les jardins paysans sont aménagés selon les modèles d’autrefois et on y cultive des variétés de légumes et de fruits anciens et presque tombés dans l’oubli. Les professionnels du Ballenberg proposent une trentaine d’artisanats, compétences et professions traditionnels. Un grand nombre des produits fabriqués au musée peuvent être achetés dans les maisons des artisans du Ballenberg. Un grand nombre des artisanats présentés sont également proposés sous forme de cours théoriques et pratiques au Centre de cours situé à côté du Musée suisse en plein air Ballenberg. En plus de l’architecture, de l’artisanat et des nombreuses expositions et activités, les 200 animaux de ferme animent le Musée suisse en plein air. Observez les bœufs paisibles et débordant de force dans les prés, fondez devant les poulains qui titubent sur leurs frêles pattes lors de leurs premiers pas, craquez pour les malicieuses chèvres et caressez les porcelets qui en redemanderont. Il y a toujours de l’animation dans les prés et les bâtiments réservés aux animaux.
Le textile est omniprésent. Qu’il s’agisse de sa conception, de sa production ou de son négoce, des dizaines de milliers de personnes lui devaient autrefois leur subsistance en Suisse (orientale), terre du textile. Aujourd’hui, les textiles nous enveloppent et nous entourent du matin au soir. Une bonne étoffe – qu’est-ce que c’est ? Comment le textile a-t-il changé par le passé, quelle forme aura-t-il dans le futur ? Une bonne étoffe est une aide pour toutes les situations de la vie : les textiles nous accompagnent comme une seconde peau tout au long de notre existence, ils nous protègent, ils nous confèrent une appartenance et nous forgent une identité. Notre habillement nous permet aussi de communiquer en permanence avec notre environnement de façon non verbale et expressive. Une bonne étoffe encourage la créativité : les textiles attirent les regards et sont l’expression de notre mode de vie. Depuis le 19e siècle, le Musée du textile collecte et conserve des artefacts textiles, documente les processus de conception créatifs et l’inventivité technique. Les couleurs, les formes, les motifs et les matériaux mettent les sens en éveil et donnent des ailes à l’imagination. Une bonne étoffe se vend dans le monde entier : pendant des siècles, les textiles ont été des produits d’exportation suisses majeurs. Jusqu’au 20e siècle, les broderies de Saint- Gall, les soieries de Zurich ou les imprimés du canton de Glaris ont trouvé des acquéreuses aux quatre coins du monde.